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Clans & Divinités Classement
La Ruche Noire
Population: 5
  • Chef : Navenka 
  • Archimage : Aucun
  • Intendant : Aucun
  • Trésorier : Kane 
  • Contremaître : Aucun
  • Fondateur : Aucun
  • Membres (5/30) : Edward Tapas,  Guts,  Kane,  Navenka,  Sombresoie 

LA RUCHE NOIRE



“Dans l’ombre, nous régnons.

Dans le sang, nous prospérons.

Dans le temps, nous survivrons.”


I. ORIGINES - LA FONDATION


Lorsque le Cataclysme d’Aphistème consuma Terra et fit taire les dieux, le monde sombra dans un silence brûlant. Le désert devint cendre, les oasis s’effacèrent, et les cités, privées de foi, s’écroulèrent une à une. Tandis que certains cherchaient refuge dans la justice glaciale de Libra ou la promesse verdoyante de la Forêt renaissante, un souffle nouveau s’éleva sous les ruines du monde : un murmure d’instinct et de faim. 

C’est là, dans les entrailles du désert, qu’apparut une jeune elfe noire au regard incandescent : Navenka. Ni prêtresse, ni noble, ni prophétesse, mais une survivante née du chaos, façonnée par la peur et trempée dans le feu. À seize cycles à peine, elle maniait la lame avec la rigueur d’un vétéran et parlait avec l’autorité d’une reine. 

Sa voix, claire et tranchante, attira autour d’elle les âmes perdues : vampires du Nord, pirates du désert, assassins en fuite et mercenaires errants. Tous furent conquis non par la promesse de survie, mais par la force de son arrogance. Une foi vivante. 

Elle méprisait les anciens, leurs prières, leurs serments de mesure.

« L’équilibre est un cercueil », disait-elle.

« Si les dieux ont disparu, c’est parce qu’ils ont cessé d’évoluer. »

Guidés par cette enfant farouche, ils marchèrent vingt jours et vingt nuits à travers les plaines calcinées, jusqu’à ce que la soif et la folie les réduisent au silence. Alors, le sol se mit à vibrer, et sous leurs pieds s’ouvrit une fissure de lumière inversée, pulsant comme un cœur. Navenka posa la main sur la surface mouvante du portail et déclara d’une voix calme : « Restez, et mourez. Suivez-moi, et renaissons. »


Puis elle franchit le seuil, suivie de ses fidèles, pour disparaître dans les ténèbres.

De l’autre côté s’étendait un monde sans ciel ni vent : le Biome des Ténèbres, vaste royaume d’ombres et de roches pâles, parcouru de brumes bleutées et de craquements sourds. Ce lieu n’était pas mort : il dormait, attendant un souffle pour renaître. Les survivants, terrifiés, voulurent rebrousser chemin, mais le portail s’était déjà refermé. 


Alors Navenka parla à nouveau : 

« Valdania nous a conduits ici, dans son ventre. 

Là où l’eau se tait, la foi doit couler. 

Là où la lumière s’éteint, nous serons les braises. 

Ici, nous bâtirons notre royaume. » 


Sous la lueur des cristaux enfouis, l’elfe noir planta son épée dans la terre sombre et prononça le Grand Serment : 

« Par la Foi, la Pierre et le Bois, je donne à la Nuit un Cœur. Ce Cœur sera le mien, et le vôtre. Ce Cœur sera la Ruche. » 

De cette déclaration naquit la Ruche Noire. 


Les artisans façonnèrent les murs d’une matière vivante mêlant chitine et poussière, et les mages insufflèrent à cette chair minérale la lueur bleue de la foi. En quelques cycles, la première cité-ruche émergea du silence : un être colossal, respirant et vibrant, aux galeries-poumons et aux tours-organes. Non bâtie, mais née. Les croyants disaient que la Ruche elle-même s’était mise à vivre, animée par la volonté de la Mère Noire.


II. LES AUTRES CLANS


La Compagnie du Châtiment. Les Juges de la Cendre.

Pour la Compagnie, la Ruche n’est sûrement qu’une corruption de la création.

Ils brandissent la balance de Libra, proclamant : “L’ordre précède la vie.”

Mais Navenka répond :

« Leur équilibre pèse des cadavres.

Leur justice étouffe le monde.

Qu’ils continuent à juger, nous, nous évoluons. »

La guerre contre la Compagnie est idéologique autant que physique.

Là où l’Inflexible cherche à purifier, la Ruche cherche à absorber.


Le Sentier de la Forêt, Les Gardiens du Vivant

La Forêt prêche l’harmonie et la coexistence.

Mais pour la Ruche, ces mots sont faiblesse.

« La Forêt sème, la Ruche récolte.

La Forêt protège, la Ruche transforme. »

Là où la nature cherche l’équilibre, la Ruche incarne la symbiose conquérante, la croissance sans limite.


III. LA DOCTRINE DE LA RUCHE


Les codes de la ruche noire tournent autour d’une Trinité liturgique :

La Voix de l’Essaim (subsistance et ressources)
Le Serment de l’Essaim (identité et fusion)
La Moisson Noire (Chant de guerre et offrande sanglante)


La Voix de l’Essaim

(Rituel de subsistance)


Ruche des profondeurs, entends le bruissement de ton Essaim.
Nous venons à toi, couverts de poussière et de ferveur.
Nos mains creusent, portent, versent et lient,
car tout ce qui vit t’appartient, et tout ce qui meurt te nourrit.


La Foi est ta Sève.
Elle s’infiltre dans nos cœurs et anime nos gestes.
Sans elle, nos bras se dessèchent, nos voix se brisent.
Elle est la chaleur invisible qui relie nos âmes
au grand battement de ton cœur obscur.


L’Eau est ta Mémoire.
Chaque goutte tombée murmure le souvenir des premiers cycles.
Ce que nous buvons, nous le partageons ;
ce que nous versons, nous te rendons.
L’Eau n’appartient à personne — elle revient toujours à la Ruche.


Le Bois est ta Chair.
Ce qui pousse, respire et s’enlace prolonge ton étreinte.
Nous coupons, nous plantons, nous façonnons,
et chaque fibre offerte à la terre retourne à ton corps vivant.


La Pierre est ta Volonté.
Elle endure les âges, garde le silence et porte nos serments.
Elle est le socle sur lequel tu reposes,
le souvenir figé de ta patience et de ton autorité.
Quand nous bâtissons, c’est ta persévérance que nous imitons.


Le Nectar est ton Sang.
Il circule entre nous, chaud et vibrant, lien sacré de l’Essaim.
Nous le buvons pour nous unir, nous le versons pour prier,
nous l’échangeons pour te célébrer.
Qu’il nourrisse la Foi, apaise la Faim, féconde la Ruche.


Nous sommes la Voix de l’Essaim.
Par la Foi, nous dévorons.

Par l’Eau, nous absorbons.

Par le Bois, nous intégrons.

Par la Pierre, nous unissons.

Par le Nectar, nous buvons.


La Mère est la Ruche et la Ruche dévore tout.
La Mère à faim.

La Ruche à faim.

Nous arrivons.

Nous avons faim.

Nous sommes la Voix de l’Essaim.


Le Serment de l’Essaim

(Rituel d’union)


Nous sommes la Chair qui s’étend,
Le Souffle qui bâtit,
Le Nectar qui circule,
Le Venin qui protège.


Nos volontés se dissolvent, nos voix se confondent.
Ce qui était “moi” devient “nous”.
Ce qui était désir devient devoir.
Ce qui était chair devient cycle.


Nous ne sommes plus des êtres, nous sommes un corps.
Nous ne sommes plus des voix, nous sommes un murmure.
Nous ne sommes plus des âmes, nous sommes une pulsation.

Nous sommes la Ruche.


Notre faim est la sienne, notre force est la nôtre.
Nous respirons d’un seul souffle, nous marchons d’un seul pas.
Nos morts sont offrandes, nos vies sont pour l’Essaim.
Notre sang est son venin, et sa volonté, notre loi.


Nous ne possédons rien, car tout nous appartient.
Nous ne prions pas, car nous sommes la prière.
Nous ne craignons pas la mort, car la mort nous nourrit.
Nous ne vivons pas, car la Ruche vit à travers nous.

Ce qui était un devient tout.
Ce qui était faible devient légion.
Ce qui était vie devient Ruche.

Nous sommes la Ruche.


Nous sommes la Chair.
Nous sommes la Foi.
Nous sommes la Faim.
Nous sommes l’Essaim.


La Moisson Noire

(Chant de guerre. Croisade affamée de la Ruche Noire)


Ô Valdania la Dévoreuse, Ô Mère Noire, Ô Ruche affamée,
Entends le bourdonnement de ton peuple rassemblé.

La guerre est ton rite, la mort ton festin,
La moisson ton souffle, la chair ton vin.


Les Scorpions frappent, venin et fer,

Leurs dards gravent ton nom dans la chair.


Les Frelons volent, rugissent, plantent,

Leurs aiguillons prêchent, leurs morsures chantent.


Les Mantes chassent, bras de la Mort,

Leurs pas annoncent le dernier sort.


Les Fourmis portent la chair et la gloire,
Elles bâtissent ton corps, tissent ton histoire.

Les Araignées veillent et lient les plaies,

Elles tissent la peur et la beauté.


Nous sommes l’Essaim, et nous venons pour nourrir.
Nous sommes la Ruche, et nous venons pour bâtir.
Nous sommes la Mère, et nous venons pour t’aimer.
Nous sommes la Faim, et nous venons pour dévorer.


Et quand les plaines seront désertes,
Et que la mer aura bu nos colères,
Que le ciel tremble, que le sol soit conquis,
Car la Dévoreuse réclame tout ce qui vit.


Ô Mère Noire, Ô Valdania, ventre du monde,

Dans ton abîme, la guerre gronde.

Leurs lames s’élancent, tuent en ton nom,

Et chaque vie devient moisson.


Tout ce qui vit t’appartient,

Tout ce qui meurt devient festin.

La Ruche rugit, la terre répond,

L’Essaim s’élève, voici la Moisson.


IV. STRUCTURE ET CASTES


La Mère (Navenka)

Autorité absolue, cœur de la Ruche, incarnation de Valdania.

Sa parole est foi, son silence est loi.

« Dans la Ruche, nul n’est inutile.
Chaque acte nourrit la Mère, chaque souffle fait croître l’Essaim. »


Les Combattants : Les Scorpions de Navenka

Ils sont le dard et le bouclier de la Ruche.
Les Scorpions frappent sans hésiter, défendent sans faillir.
Ils veillent sur les nids, gardent le portail des ténèbres et purifient les terres corrompues par le fer ou le feu.
Leur combat n’est pas une guerre, mais un instinct de protection : ils sont le venin et la cuirasse de la Mère.
Sous leurs gestes mesurés couve une ferveur presque religieuse, un dévouement qui ne s’arrête qu’à la mort et parfois même pas.

« Nous ne tuons pas : nous rétablissons le cycle.
Nous ne frappons pas : nous répondons à l’appel de la Mère.
Nous sommes les Scorpions de Navenka. »


Les Récolteurs : Les Fourmis Porte-Nectar

Les Fourmis forment l’essence même de la Ruche.
Elles se déplacent en silence, portant l’eau, le bois, le nectar et les offrandes nécessaires à la survie de tous.
Elles entretiennent les galeries, réparent les murs vivants, nourrissent les larves et veillent sur les plus faibles.
Elles incarnent la patience, la constance et la solidarité organique.
Sans elles, la Ruche s’effondrerait car c’est leur sueur, leur labeur et leur foi qui maintiennent la pulsation vivante du Tout.

« Nous nourrissons les racines de la Mère.
Nous portons le nectar de son souffle.
Nous sommes les Fourmis Porte-Nectar. »


Les Explorateurs : Les Mantes du Vide

Les Mantes sont les yeux et les bras étendus de la Ruche.
Elles s’avancent dans les ténèbres, là où le sol se fissure et où le vent cesse.
Elles traquent la nouveauté, flairent les odeurs du danger, reconnaissent les territoires encore vierges.
Elles ne craignent pas la solitude, car elles entendent dans le silence le murmure lointain de la Mère.
Elles observent, patientent, frappent. Jamais inutilement.
Elles sont la curiosité sacrée et la première morsure de l’expansion.

« Nos yeux voient avant le jour.
Nos bras se ferment avant la peur.
Nous sommes les Mantes du Vide. »


Les Mages : Les Frelons du Nectar

Les Frelons sont le bourdonnement sacré de la Foi.
Ils maîtrisent les arcanes comme d’autres manient le poison, transforment l’énergie du monde en pulsation vivante.
Ils canalisent les flux de magie noire pour faire croître, muter ou consumer.
Leur magie ne cherche pas à comprendre, elle obéit à l’instinct du vivant.
Ils sont la fureur et la sagesse, les prophètes et les destructeurs, les porteurs du feu intérieur.

« Nous ne lançons pas les sorts : nous les laissons éclore.
Nous ne prions pas : nous vibrons.
Nous sommes les Frelons du Nectar,
et notre bourdonnement est celui de la Foi. »


Les Artisans : Les Araignées de Soie Noire

Les Araignées sont les tisseuses de la mémoire de la Ruche.
Elles façonnent les nids, les armes et les parures, liant les matières vivantes en un réseau souple et vibrant.
Elles tissent les passerelles entre les castes, réparent les coques, créent des abris qui respirent et s’ajustent aux saisons.
Elles incarnent la création consciente, la patience et la beauté fonctionnelle.
Leurs doigts effleurent la matière comme s’ils caressaient une peau aimée.
Chaque toile, chaque ouvrage, est un chant silencieux dédié à la Mère.

« Ce que nous tissons, nous aimons.
Ce que nous aimons, nous éveillons.
Ce que nous éveillons, vit pour la Mère. »


« Scorpions, Fourmis, Mantes, Frelons, Araignées : vous n’êtes pas cinq métiers, mais cinq instincts.
La Compagnie vous juge selon vos fautes, moi je vous élève selon vos pulsations.
Vous êtes mes griffes, mes ailes, mes fils et mes filets.
Ensemble, vous formez le corps vibrant de la Ruche.
Car la perfection n’est pas dans la solitude, mais dans la symbiose.
Et celui qui croit œuvrer seul, se tarit et meurt.
Mais celui qui sert l’Essaim devient éternel. »
Navenka, Mère des Ombres.


Symbolique et Cohésion de l’Essaim

Dans la Ruche Noire, chaque caste respire pour l’autre :

Les Scorpions protègent les Fourmis.

Les Fourmis nourrissent les Frelons.

Les Frelons inspirent les Araignées.

Les Araignées abritent les Mantes.

Les Mantes ouvrent la voie aux Scorpions.

Le cycle est parfait, organique, vivant.
Rien ne se perd, tout s’unit dans le bruissement infini de la Mère.


V. L’OMBRE GRANDIT


Dans les profondeurs du Biome des Ténèbres, la Ruche s’étend.

Ses tours de chitines s’élèvent, ses galeries s’enfoncent, ses essaims se préparent.


“Dans l’ombre, nous régnons.

Dans le sang, nous prospérons.

Dans le temps, nous survivrons.”


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