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Zméralda
Déclaration de guerre officielle et long titre
15/12/25 22:53 - #4643
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LordBarbaluche

Lettre ouvert à Ysténia, grande prêtresse de la confrérie du plateau et à tous ses sujets, sicaires et militants.

Ainsi parle Carolus, roi des hommes de guerre et des petites gens. Par la présente missive et par les pouvoirs qui me sont conférés par Chemnosh et son panthéon ainsi que par la volonté de mon peuple bien aimé :

Je vous déclare la guerre.

Je revendique le vasselage de votre clan et de ses terres et invoque contre vous les crimes qui suivent :

- Violation des lois de la guerre

- Brigandage

- Hérésie

- Promesse puis abandon d'un gouter (le repas le plus important de la journée)

Mes cruelles milices sont en route pour votre capitale qu'elles assiègeront bientôt. Je vous offre ici votre ultime chance de reddition. Offrez moi votre allégeance sur le champs, reconnaissez mon droit de souveraineté sur Terra toute entière et versez moi un tribut. Je vous bénirai et vous n'aurez jamais plus à souffrir les affres de la guerre.

Rejetez moi et mon mandat céleste et je descendrais sur vous avec feu et fureur et je ferais incendier vos champs de fleurs et vos toits de chaume et plus jamais la terre sous vos pieds ne connaitra la paix.

Carolus, orphelin d'Isthar, roi de Terra toute entière, favoris de Chemnosh, a parlé.

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16/12/25 08:28 - #4645
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Dardar

Réponse ouverte au roi Carolus,
orphelin d’Isthar,
autoproclamé souverain de tout et surtout de lui-même

Ainsi te répond Karacole,
Nain artisan du Plateau,
gardien des pierres hautes
et des serments (pas ceux du Médoc qu’on mange au goûter.)

Ô Carolus, roi de clairons et des claires menaces,
Tes mots tonnent fort, mais trébuchent sur leur audace.
Tu cries “mandat céleste” et brandis ton panthéon,
Mais Chemnosh, vois-tu, n’a jamais signé ton nom.

Tu réclames nos terres, nos fleurs, notre plateau,
Comme si l’on vassalisait le vent ou l’écho.
Tu listes nos crimes avec grand sérieux,
Dont l’abandon d’un goûter — crime odieux, certes, mais douteux.

Violation des lois ? Brigandage ? Hérésie ?
Nous plaidons coupables… d’exister ici.


Car sur le Plateau, roi des petites gens,
On choisit nos dieux, nos routes et nos tourments.

Tes milices marchent, dis-tu, pleines de fureur,
Qu’elles viennent donc user leurs bottes et leur cœur.


La pierre est patiente, le désert moqueur,

Et nos murs ont vu passer pire que la peur.

Tu offres la paix contre tribut et soumission,
Mais nous avons déjà la paix — sans ta bénédiction.
Garde tes promesses, tes flammes et ton courroux,
Nos champs refleuriront même sous tes coups.

Ainsi soit-il dit, ainsi soit-il gravé :
Le Plateau ne ploie pas, il apprend à encaisser.
Si guerre il y a, qu’elle soit claire et sans détour :
Nous n’avons pas demandé ton règne — ni ton amour.

Retourne à ton trône, roi des proclamations,
Ou viens jusqu’à nous — mais sans illusion.


Car ici, sous la menace d'un tyran, sous ses virelangues sous ses virevoltes,
On ne s’agenouille que pour cueillir nos récoltes.

Signé :
Karacole, nain sans Pioche et sans reproches,
Au nom de la Prêtresse de la Confrérie du Plateau
Et ceux qui tiennent encore debout derrière elle (ou qui titubent un peu).

Ps : vengeance du Plateau est un plat qui se mange tôt

Edité le 16/12/25 08:59 par Dardar
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16/12/25 09:56 - #4646
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LordBarbaluche

Pour citer le philosophe : gna gna gna, gnah gnah gnah

16/12/25 10:07 - #4647
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YsT

Réponse de Ystenia, prêtresse du plateau

à Carolus, Chef du royaume des Sables.

Aujourd'hui souffle un léger alizé,

sur les champs d'ammi fraîchement semés.

La brise est suffisante pour faire décoler,

les douces effluves de nectar butiné,

qui amplisse l'air environnant d'un musc sucré,

Et ennivrant.

A ce tableau olfactif enchanteur s'ajoute les magnifique couleurs florales déssiminées ici et là, rendant la composition du champs totalement hétéroclite.

Un désordre chromatique voulu, pensé, étudié.

Chaque chose de ce petit monde mène sa vie indépendante, tout ayant su trouver sa place dans le tout qui les unis.

Il y avait bien eu des tentatives de déstabilisation de ce paradis doré.

Une espèce de coquelicot solidemment enraciné avait finalement décidé de voir si la terre était plus meuble ailleurs.

Le manque s'était fait rapidement fait sentir, les tulipes avaient dû reprendre le flambeau. Mais quelques fois se pointait timidement le nez d'un coquelicot, s'assurant avec amour que le monde tournait toujours malgré son absence.

Il y avait ce jour où l'invasion de chiendent avait été vaillamment repoussée par une coordination sans faille des calendulas . Une barrière jaune au senteurs fermes refusant la percée des rhizomes envahissants.

Ou encore quand une famille de suriboise décida de grignoter sans compter toutes les jeunes pousses d'ammi.

Les plants de menthes avaient décidé de protéger les bourgeons. Les mousses avaient érigés de petits lits douillets pour les souriceaux, si bien que la famille élu domicile au sein du champs, participant activement à son bien être, mangeant les petits insectes indélicats qui s'aventuraient un peu trop loin.

Ce petit monde avait su trouver, à sa manière, avec ses individualités, un collectif à chérir et à protéger.

Voyez vous Carolus,

La Confrérie du Plateau est comme ce petit champs d'ammi dont je m'occupe tous les jours.

Chaque confrère est maître de son destin, qu'il soit coquelicot, calendula, tulipe ou menthe.

Ils sont libres d'aller et venir,

de s'aimer ou de se détester,

de se rendre où de se battre.

Mais nul doute qu'il sauront choisir la meilleure manière de protéger ce petit bout de champ appelé maison.

Et vous Carolus?

Nous vous voyons, entassés tout près, cachés et préparés,

regardant avidement notre parcelle fleurie.

Serez-vous le chiendent?

Ou la petite famille de suriboises ?

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16/12/25 11:36 - #4648
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H.Dalor

Il y a bien une chose que l'on ne peut pas enlever à la Plaine, c'est que c'est jolie ! Un petit gout de printemps perdu dans un désert difficile. Il y règne une ambiance bien calme, tranquille ou seules quelques suriboises se promènent et deux trois autres bricoles beaucoup moins jolie. Mais surtout, ce qui marque le plus dans cette Plaine, c'est le silence, aucun hurlement, pas un bruit ne se fait entendre...ATCHAAAAAAAAAAA !!!!

Sauf l'allergie aux fleurs du Docteur... *bruit de reniflement.*

Saleté d'allergie...

Il se dirige tranquillement vers le point de rendez vous, le Roi Carolus, probablement la seule personne dans ce monde qui sera un jour en mesure de lui trouver les ressources nécessaire pour son retour dans son époque, a décidé de réclamer son bon droit à l'allégeance du vassal doit à son suzerain.

Sur son chemin, il entend un craquement de branche *Crac* , et évidemment, en prenant son courage à deux mains il se cache derrière un buisson avec Maya.

Oh lala, on dirait un guerrier !! on va mourir on va mourir on va mourir...

Dit il prêt à s'arracher les cheveux avec les mains des deux côtés de la tête. Son palpitant s'accélère largement, il entre dans un grand moment de stress pré traumatique.

- Professeur, d'après mes données, il s'agit de Eris, combattant de niveau 3, aime tuer les vivants plutôt que les morts-vivants. Très puissant, parmi les plus fort de ce monde.

- Ah ouais...merci pour le côté rassurant.

- Professeur je dois vous dire que vous avez probablement raison, nous allons surement mourir.

Prenant une mine déconfite,

- Ah ouais...et bien...

- Voila l'ouverture.

Le combattant n'est pas sur ses gardes, et Maya lui plonge dessus avec ses dagues. Sa manière de combattre ressemble à une danse sans ne laisser paraître aucune émotion. Tantôt attaque, tantôt parade, puis esquive. Le bougre de combattant face à elle se défend comme un diable.

Après quelques minutes effroyable, elle revient vers le Docteur avec quelques légères entailles.

Professeur, le voici au sol.

Il s'en doute un peu, même s'il n'a pas vu le final.

Oui je me doute, vu l'odeur, je ne savais pas que la mort sentait si mauvais.

- Oui Professeur en effet, mais ce n'est pas lui qui sent comme ca. C'est elle. *montrant du doigt La Zombie derrière lui*

En se retournant, et la voyant, il se mettait la main sur la bouche...en effet...cette horreur de la nature était bien la.

Miammiam... dit-elle avant de se pencher sur le cadavre bien chaud et commençant à le...*bruit de vomissement*...

Aaaaaaah mais elle le mange...beuargh

Voilà un petit fourré qui n'en demandait pas tant...

Ainsi s'en alla le grand Eris, guerrier du plateau parmi les limbes.

Edité le 16/12/25 13:10 par H.Dalor
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17/12/25 11:37 - #4649
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LordBarbaluche

Lourd, qu'il est lourd le poids de la couronne.

Car enfin, installé dans le petit fortin qui trônait au milieu de la ville qu'il allait maintenant devoir défendre, Carolus était soucieux.

Soucieux car enfin, s'il était roi de toute chose alors il était visiblement aussi roi des ingrats. Avoir à faire la guerre ? A conquérir une terre qui était déjà à lui ? Folie que cela.

Il s'était attendu à être accueilli en héros, à des jets de fleurs et des éclats de joie... Pourtant, un seul des officiers de la perfide Ystenia avait décidé de collaborer avec lui lors de l'attaque, onze de moins que ce qu'il avait attendu.

Certains de ses gens avaient même eu l'outrecuidance de lever la main contre lui, un comble ! Lui qui les aimait comme ses enfants. Tourmenté par ces considérations moroses, Carolus se réfugia dans le privilège des grands Rois : penser intensément en regardant l'horizon.

Si les dieux avaient vraiment créé cet endroit pour qu'il y règne alors, par extension, ils ne tolèreraient pas que la confrérie y vive. Les fleurs devraient refuser d'y pousser et les bêtes d'y paitre.

Pourtant, la confrérie prospérait.

Si les dieux avaient créé ce peuple pour qu'ils soient son peuple alors, à la nouvelle de son arrivée, ils auraient dû se lever comme un seul homme pour démettre Ystenia et pour l'accueillir lui.

Pourtant, les voilà qui se rebiffaient.

Si les dieux l'avaient mis au monde plus fort que tous les autres et plus vigoureux et plus adroit alors il aurait dû fendre à travers leurs troupes comme un couteau à travers du beurre.

Pourtant, il n'avait jamais tué personne.

Trois constats simples d'où il allait pouvoir tirer la vérité. Car enfin, ne subsistait que deux options : soit ses postulats de départ étaient faux (une idée inepte car il était le plus grand des logiciens) soit ses conclusions l'étaient !

Et c'était bien sûr ! C'était elle, la diablesse Ystenia, qui avait monté son peuple contre lui ! Et c'était elle qui avait ensorcelé les créatures et les plantes de son domaine pour en faire ses esclaves ! Et probablement même elle qui empoisonnait ses repas pour le rendre plus faible !

Lui qui avait été comme un père pour elle !

Morbleu !

Car enfin, Carolus était certain d'une chose : il n'était pas une pousse de chiendent, il n'était pas une suriboise, il n'était pas une fleur d'ammi et il n'était pas, comme Ystenia, un petit jardinier.

Carolus était le soleil au dessus du jardin, et sa lumière nourrissait les fleurs et les arbres, et elle guidait les animaux à leurs points d'eau. Et l'été, quand un paysan avide irriguait plus que de raison, il incendiait les bois sec et les tas de paille.

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17/12/25 22:47 - #4651
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YsT

Chroniques du plateau - Dernière floraison

Auteur anonyme

Karassistant fut le premier à tomber.

Posté à la porte nord, éreinté par la journée de travail, il occupait le premier quart.

Les éclaireurs avaient decouverts la troupe ennemie cachée dans la forêt environnante.

Nombreux,

beaucoup trop nombreux.

L'assault était imminent.

Personne ne sut si Karassistant s'est endormi à son poste.

Mais aux premières heures sombres de la nuit, Carolus et ses sbires avaient déjà franchis les portes.

Le nain eut seulement le temps d'esquisser un pas et de souffler dans le cor pour donner l'alerte, qu'il fut immédiatement envoyé dans les allées lugubres des enfers.

S'en ai suivi qu'une succession de cris.

Une mêlee d'insultes, de fracas, et de râles....

La prêtresse du plateau, comme à son habitude, finissait sa journée dans la grande salle de la capitale, consignant les événements du jour.

Les flammes des torches vacillaient sous l'écho du chaos extérieur.

Elle termina son rapport, et posa sa plume dans l'encrier vide.

Elle relut ses écrits,

ferma l'épais livre,

se leva,

Et fit face à ses assaillants qui avaient tous pris une porte différente donnant sur la salle.

Même si la fuite n'était pas envisageable, ils ne lui en donnaient pas le choix.

- "Oh oh la prêtresse!! On danse ? " s'extasiait Ortanko, la langue léchant avidement sa lame.

Il céda de suite à ses pulsions, fendant l'air si rapidement que les torches s'éteignirent derrière lui.

L'elfe, prête, esquiva le premier coup de poignard et repoussa le vampire d'une main ferme.

Il reparti de suite à l'assaut sans s'interrompre multipliants blessures et estafilades.

Ortanko riait sans discontinuer, coupant, écorchant, trop heureux de pouvoir jouer avec sa proie.

Au moment où Ystenia posait les genous à terre, sa vitalité l'abandonnant, Ortanko cessa le combat.

-"Si vous voulez bien vous donner la peine, sire"

Alors s'avança Carolus, resté invisible pendant toute la bataille, laissant ses ouailles faire le travail.

Son armure comme son épée, encore immaculées.

-" Moi, Carolus, orphelin d'Isthar, roi de Terra toute entière, favoris de Chemnosh, vous condamne a mort Ystenia. Ainsi soit-il car je l'ai décidé."

Carolus, levant son immense épée de ses deux mains, abbati la lame avec tellement de lenteur que l'elfe eut le temps d'esquiver, et avec une prise rapide, mis à terre le bourreau.

Elle se précipita sur lui, sortant une dague restée cachée tout le combat, attendant le moment opportun depuis le début.

Plongeant ses yeux dans les siens, elle y vu la terreur s'emparer de lui.

Le sang gicla sur la tête du roi.

L' extrémité d'une dague ressortait du corps de Ystenia.

Elle s'effondra.

Derriere elle, l'ombre du vieux fou Halor qui l'avait poignardé.

Et alors que le néant l'emportait, elle entendit Phelicien 1er, débouler, se jeter sur Ortanko

en vociferant d'innommables insultes don't lui seul avait le secret....

Ainsi périt Ystenia,

prêtresse du plateau,

maître d'elle même,

chaperonne malgré elle,

d'un grand champ composé de ses amis.

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