Moi j'suis au chaud dans notre cité quand j'entend que tu as encore pourfendu notre guerrier Djoodha, et tu t'en amuse bien trop pour ne pas attirer l'attention de Valdania, elle qui aime tant ton peuple pour leurs penchants meurtrier. Elle me susurre de te faire part de son intérêt grandissant par tes actes de violence bestiale. Même en tant que membre du plateau je dois reconnaitre que j'apprécie et que tu me rend service, elle ne parlait plus beaucoup depuis le cataclysme et voilà que c'est grâce a toi que j'entend sa voix. Sache que son temple te sera ouvert et qu'elle t'apportera sa bénédiction si tu le souhaite, elle offre bien plus au personnes comme toi que la déesse de l'équilibre tu verras. J'ai hâte d'entendre tes prochains faits d'armes et peut être de faire ta connaissance.

Cordialement.

Ellar.

A Ellar du plateau

Pardonnez, ou ne pardonnez pas mon manque de délicatesse à votre égard, avec les décennies mes manières ont déclinées inexorablement.

Je vous remercie de l'intérêt que vous me portez et je suis ravi que mes exactions soient parvenues à vos oreilles.

Sachez que mon surnom complet donné il y a fort fort longtemps et "Le Fléau des croyants" durement acquis alors que je plantais des têtes de cul bénis sur des piques en plein désert.

Depuis quelques temps voilà que vos pairs se plaisent à malmener des explorateurs du sables sans protections et sans animosités aucunes.

En tant que guerriers les défendant je me dois d'intervenir. Si par cela je vous comble de joie et vous permet de parler aux arbres au poulet ou a que sais'je d'autres, m'en voilà ravi.

Il ne me plaît guère de m'approcher d'un temple mais votre cordialité à mon égard m'amène à vous respecter malgré votre mauvaise appartenance.

Vous rencontrer ne me dérange pas si l'animosité n'est pas au rendez-vous. Sachez que malgré cette missive j'ai un mauvais ressentiment envers les vôtres et je continuerai mes déboires.

Puissiez-vous leur apporter la sage parole.

Fléaument

Ortanko du sable

Les choses suivaient leurs cours dans la nouvelle cité de la plaine et je sirotait mon infusion de primalys quand j'entendis a nouveau parler du Fléau. Je lui trouvais pas de si mauvaises manières moi, j'en avais pas plus que lui non plus, le temps et les habitudes des hommes et des femmes mes les avaient aussi fait perdre un peu... la seul chose qui perdurait toutes façons c'était la violence, l'oppression et la soif, putain qu'on avait soif. Vais me refaire une tasse moi et si j'en profitais pas pour prendre un peu des nouvelles de notre champion?

Chère Fléau, le temps a pas mal passé depuis notre dernière échange, et j'en ai pris pour réfléchir a ce que tu m'avais dis sur tes intentions et ton passé tout ca tout ca. Personnellement je trouve que tu n'as aucun tort, et même que tu colle merveilleusement dans le tableau de l'époque que nous traversons. Même si tu moque un peu ma relation avec la déesse je ne t'en veux pas, ceux qui dansent paraissent fou pour ceux qui n'entende pas la musique. J'ai aussi entendu dire que tu avais eu droit a un échantillon de ta propre médecine, puisse les dieux te guider a nouveau vers de nouvelles aventures d'ici peu et faire que nos chemins se croisent.

Voilà, c'est pas grand chose mais continue de croire que mes pensées t'accompagnes et que Valdania te bénisse,

Cordialement Ellar.

PS: si d'aventure tu souhaite sollicité mon aide ou celle de la déesse dans tes œuvres ou pour un match de boxe amical, j'accueillerais l'offre a bras ouverts.

Monsieur

Je n'ai pas pour habitude d'entretenir des relations durables avec les gens, fussent elles écrites ou non.

Mais vous m'avez l'air sympathique comme personnage. Sachez toutefois que qu'elle que soient vos intentions à mon égard vous devrez toujours faire attention, un mot, un mauvais pas, un regard alambiqué ou tout autre dérapage ne ferait que démarrer de sombres desseins.

Toutefois il est appréciable par ces temps troublés de pouvoir compter sur certaines personnes.

Bien sûr je ne viendrai pas m'asseoir à une table boire une tasse de jus de chaussettes chaud et grignoter quelques conneries, par contre il me semble que vous proposez de se taper sur la courge en tout bien tout honneur, vous savez parler au Fléau.

Suite à une petite rencontre fortuite avec un de vos pair, je me suis rendu compte que se baladait sans arme était risqué, je me met donc au vert un moment afin de me faire un petit équipement pour pouvoir bénir les bien portant que je pourrais croiser.

Je n'oubli pas votre proposition et vous contacterai rapidement pour un petit duel sympathique autour d'un morceau de viande et d'un petit alcool de cactus.

Je vous souhaite de ne pas rejoindre Valdania avant mon arrivée.

Fléaument

Ortanko, Intendant des sables