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Husk Varna
Puisse Solweig veiller sur nous !
27/02/23 15:19 - #4204
48philou

Philouface ouvrit les yeux. Sa dernière nuit avait été agitée. Son estomac était noué. Il se leva, fit un brin de toilette et enfila son armure dorée avec le blason de Solweig forgé sur son plastron. Il monta sur les hautes murailles de Sanctuarium et admira la cité. Le silence régnait, les rues étaient désertes et des fumerolles s’échappaient encore de certaines cheminées. Puis, les premiers rayons de soleil vinrent lui réchauffer le visage. Sa douce chaleur le réconforta. Solweig était la et le bénissait de sa lumière. Les rayons atteignirent ensuite les grandes portes de Sanctuarium et les moulures dorées brillèrent de mille feux. Les chants d’oiseaux se firent entendre, ces derniers vivaient dans les forêts qui s’étendaient autour des remparts. 

La vie était florissante à Sanctum, une vraie oasis de vie et de prospérité au milieu de ce désert aride. Philouface se retourna et admira les dunes. Cette mer de sable où chaque vague se ressemble. Ni arbre, ni vie, juste du vent, du sable et le soleil brûlant.

Il se sentait fière d’avoir construit cette merveilleuse cité avec ses camarades. Avoir exaucé le vœu de sa déesse était bien plus qu’un privilège. Solweig désirait créer un sanctuaire où la vie et la paix pourraient exister ensemble.

Soudain, un son sourd et lointain lui parvint aux oreilles. Des cors venaient de retentir. Puis, des étendards bleu apparurent par-dessus les dunes. Philouface plissa les yeux et le sceau du dieu Taps frappa ses pupilles. Les silhouettes des Sentinelles de Taps se dessinèrent le long d’une crête lointaine. Ainsi voilà venu, le moment tant redouté. Des ennemies, venu de l’autre bout du désert, s’était mis en tête de détruire ce qu’il avait construit. Pourquoi choisir la violence alors que nous tendons la main ? Cette question restera sans réponse. Car aujourd’hui, le destin de Sanctum allait s’écrire.

Les cors résonnèrent une nouvelle fois et un frisson lui parcourut l’échine. Il longea alors la muraille et pénétra dans une des tours de guet. À son sommet trônaient un gigantesque Gong ainsi que son bâton. Philouface saisit le manche et frappa une fois. Les vibrations puissantes résonnèrent dans toute la cité et devaient sûrement parvenir aux oreilles des envahisseurs. Habituellement, ce gong annonçait les heures. Un coup pour une nouvelle heure. Mais aussi deux coups quand des explorateurs ou des pèlerins arrivaient sur le domaine. Et puis trois coups, quand une menace approchait. Sanctuarium n’avait encore jamais frappé trois fois. Philouface prit son courage à deux mains et frappa une deuxième fois. La seconde vibration fut plus forte que la première et les citoyens se préparèrent au pire. Puis, le cœur lourd, il frappa une dernière fois. Ce dernier gong fut si puissant qu’il lui en vrilla les tympans. Le désert tout entier avait du entendre ce son cristallin. Un son qui ne signifiait qu’une seule chose : la guerre.

27/02/23 21:28 - #4206
ananais

Un nouveau jour se levait sur Sanctuarium. Malgré la lumière chaude et bienveillante que Solweig projetait sur la cité, Thini se réveillait encore une fois avec l'estomac noué. Cela faisait plusieurs jours que des lettres étaient parvenu à Sanctuarium, annonçant de terribles prédictions de guerre. Et aujourd'hui, le gong avait résonné. Ce terrible son grave et tout ce qu'il signifiait vibrait à travers tout son être : qu'allait-il advenir de la cité ?

Thini avait passé des jours à préparé les défenses de la ville : elle avait discuté avec les hautes autorités de Sanctuarium, modifié les plans de cette dernière, et supervisé les différents chantiers. Tout en prenant pars également aux différents conseils de guerre. Elle était épuisée... mais ça ne faisait que commencer. Aujourd'hui, tout allait basculer. Elle avait travailler si dur... en vain ?

Thini s'empressa de rejoindre le centre de la cité où les ordres seraient donnés. Elle avait peur, mais pour Solweig, elle donnerait tout ce qu'elle pourrait. Le temps passait, des batailles avaient eu lieu, et les discussions fusaient, les plans changeaient, tout s'organisait.

...

Elle avait dû sortir dehors. Dans le désert chaud. Marcher de longues heures sous le soleil, avec l'angoisse de croiser un ennemi inconnu derrière chaque nouvelle dune. Finalement, au détour d'une dune, sa cible était apparue. Un grand guerrier. Un homme qui semblait si fort dans son armure... allait-elle y parvenir ? Pour Solweig. Pour la vie.

Elle était couverte de sang. Le sang de cet homme. Elle se sentait sale. Souillée. Elle n'avait jamais tué auparavant...du moins pas dans cette vie. Des souvenirs douloureux lui revenaient en mémoire, et elle couru se mettre à l'abri des portes de Sanctuarium. Elle se sentait sale. Et ce n'était que le début... elle se laissa glissée le long de la porte et ferma les yeux. Les raids avaient été victorieux. Les citoyens fêtaient cette belle journée. Le rhum coulait à flots. Thini se laissa bercer par ces murmures pleins de joie et d'entrain, chassant de son esprit ces derniers jours, repensant à l'oasis de paix et d'espoir qu'avait été la cité. Un dernier rayon de soleil lui caressa la joue ; elle s'endormit.

27/02/23 22:01 - #4207
  • Humains
  • Femme
  • Solweig
  • Sanctuarium
Vasterien

La main en visière, scrutant le désert du haut des portes d’Ustitia, Sainte-Maude voyait les hommes et femmes de l’Ost de guerre, revenir vers la capitale. Dressés aux milieux de leurs étendards, ceux de leurs victimes. La prêtresse eut un sourire froid.


« Ah. Les vassaux sont morts avant leurs maîtres. »


Les serviteurs qui l’entouraient, acolytes tenant son ombrelle, son épée, là pour s’assurer que son armure était en état, lui lancèrent un regard inquiet.


Car cela faisait plusieurs jours que la grande prêtresse de Sanctuarium ne souriait plus. Depuis l’annonce de la guerre promise. Depuis que les éclaireurs avaient compris quels rassemblements se faisaient aux portes de la cité. Depuis qu’il devenait évident que Taps, la secte immonde, comptait enfin accompagner ses paroles d’actes, et déclarer la guerre à l’Église qu’elle a tant haïe. Déclarer la guerre. Cela aurait demandé une droiture qui manquait aux ennemis des justes. Ils attaquaient, simplement. Comme des bêtes. Cette réflexion fit disparaître son sourire. A nouveau ce masque de détermination. Quelque-chose d’étrange dans son regard habituellement si doux. La promesse qu’elle tuerait jusqu’au dernier de ses ennemis, si les dieux lui en prêtaient la force.


Tout de même. L’apparition des Istharis fut plus surprenante. Si, comme l’avait glissé l’un des défenseurs, la principauté n’était plus une puissance souveraine, tout juste les serviteurs du roi vampire et de ses hordes, on aurait pu conserver l’espoir que de bonnes relations, entretenus au plus haut niveau, auraient suffi à éviter cette situation. Son regard se porta encore sur les étendards volés. Ces hommes ne respectaient pas leurs dieux. Pas même leurs seigneurs.


Puis, à nouveau, un sourire. Elle attrapa l’épée qui lui tendait son acolyte, la retira de son fourreau et la tendit en direction de la route, à l’adresse de celles et ceux, anxieux, couverts de sangs, qui rentraient de la première escarmouche.


« Que vois-je ? L’Armée des Justes, drapée de Leur lumière ? Le sable assoiffé nourrit du sang mécréant ? Mes amis ! N’avons-nous pas tenté de faire du désert un jardin ? N’était-ce pas jusqu’au bout notre but ?


Et aujourd’hui, celles et ceux qui nous accusaient de leurs maux, hordes philistines et infidèle, ceux-là marchent sur notre jardin ! Y a-t-il là plus grande honte pour nos adversaires ? Peut-être. Peut-être qu’une honte plus grande encore les attends dans la défaite !


Voyez, écoutez ! Nos ennemies salives à l’idée de notre défaite ! Ils viennent faire couler le sang, sans savoir qu’ils s’étoufferont dans le leur ! »


Son regard s’arrêta sur quelques-uns des marcheurs qui retournaient aux portes de la cité. Ses yeux s’arrêtèrent sur l’architecte, couverte de sang, épuisée, sale du devoir de la guerre. Ses yeux retrouvèrent un peu de douceur. Puis elle porta son regard sur Philouface, à qui on avait délégué les questions militaires et qui avait organisé la défense de la ville. Un Saint parmi les hommes. Un véritable croyant. Cette première victoire était sa victoire.

Les portes s’ouvrir sous la tour, et la prêtresse traversa son sommet, faisant maintenant face à l’avenue où attendaient les citoyens. Foule de fidèle à qui elle prêchait chaque jour. Elle n'était pas la leadeuse de ce clan. Elle n'était qu'un totem spirituel. Une voix qui portait au nom des Dieux. Sans plus. Elle préférait, jalousait presque celles et ceux qui manifestaient leur volonté. Comme cette cohorte des justes, rentrant à la maison. Elle acquiesça.


« Nous vaincrons. » Et parce que sa foi ne tolérait pas le doute, elle répéta, plus fort. « Nous vaincrons ! Sanctuarium est, et demeurera ! »

27/02/23 22:54 - #4208
  • Elfes
  • Homme
  • Aphistème
  • Sanctuarium
Gasoil

Au troisième son de cloche, Gasoil encore sursauta. Son coeur frappait douloureusement dans sa poitrine comme pour en sortir, ses muscles se tendirent, ses oreilles sifflait. Le temps semblait comme figé, il suivit du regard un oiseau se posant sur une branche sur ce qu'il lui semblait une éternité.
Il connaissait que trop bien cette sensation, jamais il n'aurait cru la revivre dans ce monde.
C'était la guerre.

Son clan allait passé un moment difficile si ce n'est tragique. Sanctuarium était devenu sa maison et ses habitants sa famille. Que Solweig le pardonne, il se devait de les protéger, quoiqu'il en coûte !

Un doute terrible le saisit. Dans le corps d'un enfant, serait-il à la hauteur ? Il secoua la tête pour chasser cette idée.
Fermant les yeux, il se concentra sur l'instant présent, les sons qui l'entourait, le bruissement des arbres, le sable fin soufflant sur les remparts, les petits de l'oiseau au dessus de sa tête. Lorsqu'il les rouvrit, son regard apeuré avait laissé place à un calme froid.

Il était l'adepte de deux divinités, l'ombre et la lumière. La vie et la mort. Il se sentait prêt.

28/02/23 15:58 - #4210
  • Humains
  • Homme
  • Libra
  • Sanctuarium
HawlF

Vous avez entendu notre Sainte Maude? ALORS ON SE BOUGE! Que chaque soldat rejoigne son peloton! Le tacticien Philouface à donné ses ordres, le temps des escarmouches est terminé, aujourd'hui nous nous battons sur nos murailles! QU'UN SANG IMPUR ABREUVE LES SILLONS DU DESERT!

HawlF, qui avait passé les derniers jours à monter des attaques éclairs en dehors des murs exhorta les soldats rassemblé à plein poumons. Il rentrait tout juste de la pyramide blanche, à laquelle il fut ramené par Solweig après avoir dû passer la nuit à l'extérieur, épuisé et sans protection.

Soit. C'était de bonne guerre, il eu a lui seul éliminé pas moins de 6 soldats ennemis avant qu'on n'eu put l'atteindre, ce dont il s'estima relativement satisfait.

Cependant, une bataille sur les murailles prenait une toute autre ampleur, l'initiative cette foi est à l'attaquant, et les variables sur un champ de bataille bien plus nombreuses et non maîtrisées que lorsqu'on mène des escarmouches. Mais il était prêt. Il était et reste un soldat, un guerrier d'une juste cause et s'il doit mourir pour protéger Sanctuary, alors il se jettera à corps perdu dans la bataille.

Il ne pouvait en être autrement, bien que le peuple de Sanctuarium ne soit pas composé majoritairement de guerriers, toutes et tous s'étaient préparés et plusieurs non combattants les avaient rejoint sous leurs ordres dans les attaques éclairs, faisant preuve d'une rare bravoure pour des civils.

Se tournant vers son groupe il s'adressa une dernière fois à eux. Tenez la ligne. Protégez votre voisin. Faites confiance à ceux qui sont à vos côtés et tout se passera bien. Les batailles rangées battent à l'unisson des cœurs qui les composent. Je vous interdit de faillir! En avaaant, marche!

01/03/23 15:04 - #4211
Compris

Le vent de la nuit faisait frémir le sable ; rien d’autre ne bougeait. Depuis des jours et des jours, aucun oiseau n’avait rayé de son vol la voûte immense et sombre du ciel. Il y avait une éternité que quelques rares corps n’avaient, en mourant et en tombant en poussière, créé un semblant de bataille. La nuit régnait en maîtresse sur les pensées des deux vampires accroupis auprès de leur feu solitaire. L’obscurité, lourde de menaces, s’insinuait dans leurs veines et accélérait leur pouls. Les flammes dansaient sur leurs visages farouches, faisant jaillir au fond de leurs prunelles sombres des éclairs orangés. Immobiles, ils écoutaient leur respiration contenue, mutuellement fascinés par le battement nerveux de leurs paupières. À la fin, l’un d’eux attisa le feu avec son pied.

- Arrête ! Idiot, tu vas révéler notre présence !

- Qu’est-ce que ça peut faire ? Les Sanctuaries la sentiont de toute façon à des kilomètres à la ronde. Ils ont des yeux partout.

- Ce n’est pas le sommeil : c’est le froid de la mort. N’oublie pas que nous sommes là pour...

- Mais pourquoi, nous ? Les habitants d'Usitia n’ont jamais livré aucune bataille dans nos villes!

- Tu sais bien qu’ils manipulent les voyageurs solitaires se rendant de la ville à leur temple pour prier, ils en reviennent changés, avec des idées pacifistes implantées dans leur crane. Ce sont des fanatiques religieux...

- Qu’ils lavent leur cerveaux en paix ! Et nous, retournons d’où nous venons !

- Tais-toi ! Écoute...

Les deux vampires frissonnèrent. Ils prêtèrent l’oreille un long moment. En vain. Seul, le tintement des boucles d'oreille d’argent agitées, telles des piécettes de tambourin, par le tremblement convulsif de leurs tête couverte d'un voile noire et soyeux, trouait le silence. Le second vampires se mit à se lamenter.

- Oh ! Quel pays de cauchemar ! Tout peut arriver ici ! Les choses les plus horribles... Cette nuit ne finira-t-elle donc jamais ? Et ces disciples de la déesse Solweig! On dit que leurs yeux sont de braises ardentes et que, tel un trait de feu, il fonce à travers le désert, dans un fracas de tonnerre, un ouragan d’étincelles, enflammant le sable des dunes. À leur vue, pris de panique, les dromadaires s’enfuient et périssent perdus dans l'immensité du désert, les femmes accouchent de monstres. Les barricades des cités s’écroulent. Au lever du jour, on découvre leurs victimes renvoyée à la grande pyramide.

- Assez ! Tais-toi !

- Je ne le redirai jamais assez ! Perdu dans cette nuit je suis même incapable de dire en quelle tour nous sommes! 129,130,131?

- 132 tours se sont écoulés depuis la nativité...

- Ce n’est pas vrai, murmura le second vampire en fermant les yeux. Sur cette terre ingrate, le Temps n’existe pas. Nous sommes déjà dans l’Éternité. Il me semble que si je revenais sur mes pas, si je refaisais le chemin parcouru pour venir jusqu’ici, nos villes auraient cessé d’exister, les habitants seraient encore dans les limbes, et que même les choses auraient changé. Les pierres qui ont servi à construire nos portes dormiraient encore dans la mine, les poutres équarries, au cœur des arbres de nos forêts. Ne me demande pas comment je le sais! Je le sais, c’est tout. Cette terre le sait et me le dit. Nous sommes tout seuls dans le pays du sable. Que Libra nous protège !

Soudain il s’interrompit et détourna la tête. Sur cette dune noire, noyée dans la nuit, plongée dans un néant qui semblait sourdre de la terre elle-même, le vent s’était levé. Il soufflait sur le sable une poussière qui semblait venir du fond des âges. Des soleils noirs, des feuilles mortes tombées des arbres de l’autre côté de la ligne d’horizon, tourbillonnaient en son sein. Il fondait dans son creuset les paysages, il étirait les os comme de la cire molle, il figeait les sang dans les cervelles. Son hurlement, c’était la plainte de milliers de créatures à l’agonie, égarées et errantes à tout jamais. Le brouillard était si dense, cerné de ténèbres si profondes, le lieu si désolé, que le Temps était aboli, que la vie était absente. Et cependant deux créatures affrontaient ce vide insupportable, ce froid glacial, cette tempête effroyable, cette foudre en marche derrière le grand rideau d’éclairs blancs qui zébraient le ciel. Le paysage s’évanouit. Il n’y eut plus désormais que deux vampires, dans une chape de glace, qui se taisaient, angoissés.

- Là chuchota le premier. Regarde ! Oh Mon Dieu !

A plusieurs lieues de là, se précipitant vers eux dans un rugissement grandiose et monotone :

- Philouface.

Sans dire un mot, les deux complices se préparèrent au combat. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, sa monstrueuse exubérance déchirait en lambeau le manteau de la nuit. Son oeil jaune, dont l’éclat s’accentuait quand il accélérait son allure pour grimper une dune.

- Dépêchons nous.

- Il va passer par là.

- Libra !

- Invoquons Son nom et son secours !

A cet instant, Philouface, Gasoil, Theobald, thini, Dayen, HawIF et bien d'autres contournèrent la dune. leurs yeux couleur d’ambre clair, les absorba, embrasa leurs corps de lueurs rouges et sinistres. Dans un horrible gémissement, à une vitesse effrayante, ils fondirent sur eux.

- Libra ! Ayez pitié de nous !

03/03/23 21:35 - #4219
Byurus

[Les faits se déroulent 2 jours avant l'attaque de la porte nord d'Ustitia]

Les hostilités n'avaient même pas réellement commencé que la tension était déjà palpable.

Depuis leurs murailles, les sanctuarium guettaient les moindres signes de l'ennemi ou de leur patrouille de reconnaissance, anxieux de voir arriver l'un en surnombre ou l'autre en sous-effectif.

Un peu plus loin, quelques pirates s'étaient installé un petit camp sous les murailles. Ils avaient été missionnés par Sanctuarium pour assurer leur protection et prenaient leur mission très au sérieux. En effet, ils avaient monté leur camp dans l'unique angle mort du chemin de ronde afin de protéger le point faible de la cité.

421 !

Encore ? Mais t'as pipé les dés, c'est pas possible ! Fais voir !

Solweig est avec moi mon enfant.

Y'a quelqu'un qui s'approche, là, elle a l'air salement amochée.

Sûrement une Sanctuarium ou une sans clan, les ennemis n'oseront pas approcher les redoutables pirates, ceux qui après avoir envahi Taps puis Ishtar ont réussi à tenir le siège de leur ville des...

C'est une des fantoches Istharoise ! Vite, mes outils !

Attendez, attendez, calmez v... gardez votre sang froid. Peut-être ne nous a elle pas vus, après tout elle est à 100 mètres. On sera pas payés plus cher pour faire du zèle alors autant faire preuve de discrétion. Et puis attendons d'abord que Malik revienne pour nous dire quoi faire.

Mais il en a pour des plombes, ce glouton est parti en pleine nuit parce qu'il avait un petit creux, le temps qu'il revienne, elle sera partie !

Bon, bon, allez y. Mais ne l'achevez pas trop vite, je rédige une geste pour immortaliser vos exploits. Qu'est-ce que vous pensez de : "Le jour où les pirates ont sauvé Ustitia d'un assaut surprise" ?

Et c'est ainsi qu'Ustitia fut sauvée de la destruction par quatre vaillants pirates.

04/03/23 11:09 - #4222

Un érudit utilisant ses arts pour que tous gardent en mémoire à quel point recruter une section de pirates était une idée des plus réfléchie, des tacticiens de premier plan, des guerriers des plus valeureux, et Mayfair...

Suite à l'arrivé du groupe de protection d'Ustitia, le bivouac se passait ... bref c'était long, la vampire n'attendait que deux choses, elle avait réfléchi à bien des actions à entreprendre durant cette mission, le timing était parfait, il fallait désormais que tout soit minutieusement mis en œuvre, personne ne devait savoir, et surtout, le moment ne se représenterait peut être pas de si tôt.

Quand les premiers étendards ennemis faisaient leurs apparition au loin, l'excitation du carnage futur grandissait, et quand enfin les premiers combattants hostile, dévoilant les couleurs Istharoises, impossible de calmer les ardeures de la vampirette et de ses acolytes d'Ubar.

Le sage avait beau dire d'attendre, d'analyser la situation, de réfléchir, déjà la guerrière Ishtaroise à la mode vestimentaire plus que douteuse agonisait.

Vite mes outils !!

Avant que les magies des affreux dieux de cette terre n'œuvrent, Mayfair eue juste le temps d'arracher très proprement avec une tenaille et un scalpel prévus à cet effet, les ongles des deux mains de celle ci, et enfin elle disparaissait, probablement réincarné sur cette maudite pyramide.

Voila qui est prometteur !

Certain la regardait avec amusement chez les pirates, certains avaient la figure qui changeait de couleur parmi les habitants d'Ustitia qui voyait la scène depuis les hauts remparts de cette citée impressionnante. Probablement un virus qui trainait dans la ville, il paraitrait que dans cette partie du monde, les gens se lavent tous les jours...

Bande de toqué...pensait elle...

Quelques jours plus tard, le moment était arrivé, une bataille des plus féroces commençait, les pirates étaient en première ligne, c'est le moment qu'elle avait choisi pour discrètement s'éclipser de la vue de tous, pirates comme locaux.

Toutes les unités d'Ustitia étaient sur le front au coté des forces d'Ubar recrutés de manière très intelligente, Mayfair entrait sans aucun problème, seule en ville, elle se rendait à la grande bibliothèque magistralement vide.

Bien que grande, et parfaitement rangée, elle mit un peu de temps à trouver son bonheur, puis enfin...

Alors voyons voir...V...vampire... Varice ... Vermifuge ... Vetiti ... oui !!! Vetiti !!! bordel ca y est !!

Vite je me tire de la.

Mayfair rangea discrètement l'œuvre dans sa besace, et retournait sur les lieux ou le combat avait fait rage, et ou les assaillants ont pour le moins, tous été royalement, et divinement, défoncés.

Elle avait certes raté la guerre, raté un déferlement de violence sanglante et jouissive, mais le jeu en valait la chandelle, elle avait ce qu'elle voulait, et désormais elle pouvait enfin prétendre à utiliser son temps pour réaliser son rêve le plus fort et le plus fou...

Il ne restait plus qu'à étudier...

06/03/23 16:55 - #4224
48philou

Après avoir vaincu l'envahisseur, Sanctuarium était en fête. Le rhum de Cactus, merveilleusement bien distillé par les pirates, coulait à flots. Les premiers tonneaux d'hydromel de betterave furent aussi ouverts pour l'occasion. Ce délicieux nectar était capable d'enivrer les vampires les plus costauds. Il fallait reconnaître que ce nouveau breuvage allait probablement faire fureur dès qu'il serait commercialisé.

Alors que les citoyens festoyaient autour de gigantesques tables. Une odeur forte et âcre se fit sentir. Interloqués, quelques-uns décrochèrent le regard de leurs assiettes. Des flammes, la bibliothèque ! Le bâtiment s'était lentement consumé et l'incendie avait d'un coup pris de la vigueur. Les premiers cries retentir, tous les habitants aidèrent à lutter contre les flammes. L'eau des puits baissait dangereusement, mais le brasier avait du mal à être contrôlé. Ce n'est qu'après de nombreuses heures que le feu réussit à être calmé, puis éteint.

Tous étaient sous le choc. La bibliothèque de Sanctum était un trésor de savoir. Était-ce un attentat ? Une flèche enflammée qui a lentement consumé la charpente ? Ou bien encore un idiot de prêtre qui a oublié d'éteindre un des cierges ? Certains iraient même jusqu'à accuser les pirates de traîtrise ! Mais la réponse à cette question restera un mystère, toutes les preuves ayant été consumées par l'incendie.
Alors que des fouilles étaient réalisées, on constata que la section cartographie avait été entièrement réduite en cendres. Rien n'avait survécu. Cela faisait déjà bien longtemps que Sanctuarium n'avait plus vraiment mis les pieds en dehors de sa cité. Il s'était reposé sur ses acquis et s'en sortait très bien ainsi, mais maintenant, ce savoir était perdu. Il faudra le reconstruire.

Suite à cet incident, il était maintenant question de reconstruire les cartes. Bien sûr, personne n'avait une assez bonne mémoire pour se rappeler si la Principauté d'Isthar était à l'Est ou bien l'Ouest, et même si Sanctuarium était proche ou loin de la pyramide. Personne n'était d'accord, même les boussoles ne l'étaient entre elles pour indiquer le Nord.
Il fallait donc envoyer des cartographes à travers le désert et reconstruire les données perdues.
Nous allons devoir quitter notre oasis pour affronter le soleil et le sable.
Puisse Solweig veiller sur nous !

13/03/23 19:25 - #4226
48philou

Philouface était assis à ce qui lui faisait office de bureau. Un rondin en guise de siège et une planche bancale soutenue par deux tas de bois. De sa plume, il rédigea la lettre suivante :

Bonjour mes chers voisins.

Les dernières semaines ont été mouvementées et beaucoup de sang a coulé au pied de nos remparts. J'ignore les raisons qui ont mené à ce massacre, mais elles n'ont plus d'importance aujourd'hui. Ainsi, je vous écris pour enterrer la hache de guerre.

Sanctuarium a su montrer sa détermination dans sa quête de paix et de sécurité. Ses terres sont maintenant rouges, mais le calme a finalement su revenir. La soif de violence du désert est maintenant étanchée.

Nous ne tirons aucune gloire dans cette victoire. Seulement la preuve que notre organisation est capable de défendre ses terres. Et même si nous prônons des valeurs de paix, nous sommes aussi capables de faire preuve de résistance.

J'aimerai, et souhaite de tout mon cœur, que les hostilités cessent.

Laissons un peu de tranquillité à Neeko, après tous ces combats.

Tel est le souhait de Solweig, nous allons reprendre nos activités humanitaires et offrir le meilleur pour les voyageurs de ce désert. Malgré tout les événements passés, nous conserverons une position neutre et effacerons toutes rancunes à vos égards.

J'espère sincèrement que nous saurons tous aller de l'avant et faire de ce désert une Oasis prospère, où chacun saura trouver sa place et s'épanouir.

Amicalement votre,

Philouface, Défenseur de Sanctuarium.

Philouface rangea sa plume et envoya des exemplaires à tous les clans ainsi qu'aux quatre coins du désert.